Véronique Ellena

Véronique Ellena, plasticienne et photographe française, est attentive à tout ce qui fait la poésie et la profondeur du quotidien. La beauté simple du monde qui nous entoure est au cœur de ses préoccupations. Son œuvre articule plusieurs questionnements : la place de l’homme dans la société, le rapport à l’art et à la spiritualité, l’architecture, l’environnement. C’est ainsi, par exemple, qu’elle s’est aussi bien intéressée dans ses séries aux petits bonheurs du quotidien, aux natures mortes, aux sans-abris. Les paysages, quant à eux, tiennent une grande place dans son travail et sont un fil rouge qu’elle suit depuis maintenant une quinzaine d’années. Lauréate du Prix de Rome et pensionnaire à la Villa Médicis en 2008, elle crée le vitrail du Millénaire de la cathédrale de Strasbourg en 2015 et obtient en 2016 le Prix de l’Intelligence de la main, catégorie dialogue, de la Fondation Bettencourt-Schueller avec le maître-verrier Pierre-Alain Parot. En 2018, son travail fait l’objet d’une rétrospective au Musée Réattu, à Arles. En 2021 Le Hangar, à Bruxelles, lui consacre une grande exposition, Vivre sa vie. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées : Musée National d’Art Moderne – Centre Georges-Pompidou, Paris, Musée Réattu, Arles, Fonds National d’Art Contemporain, collection Florence et Damien Bachelot, collection Christian Lacroix...

veronique-ellena.net

 
 
 
 

Saint-nazaire, 2022
images réalisées DANS LE CADRE D’une résidence à saint-nazaire pour lE festival cargo 2022

“Au Havre, en 2007, comme à Saint-Nazaire, quinze ans après, la photographe Véronique Ellena s’imprègne de l’atmosphère de la ville et de son histoire. Ces nouvelles cités lui évoquent un décor de théâtre où rien ne serait laissé au hasard. Elle en offre une vision apaisée et silencieuse. « De Saint-Nazaire j’aimais cet imaginaire-là, qui avait construit La Lorraine, le bateau qui avait amené mes arrière-grands-parents immigrés italiens du Havre à New York. Je me sentais moins en phase avec les bateaux d’aujourd’hui, obèses, mais au pouvoir de fascination et d'émerveillement inentamé ”.